Bal à Kwël Garavel [Sujet collectif]

Il était vingt heures. J'étais un peu stressé mais excité à l'idée que le bal allait avoir lieu dans ce château. Dans mon domaine, celui de Lohéac. Anxieux est le mot qui convient le plus je pense. C'est la première fois que l'organise un bal. Le tout Premier de l'histoire de Lohéac vous vous rendez compte ? A ce qu'il parait, l'ancien Roi, avec tout le respect que je lui dois, était un vieux qui détestait le bruit et les fêtes. Il n'organisait donc jamais de bals. Et ben à présent, les Lohéaciens ne savent pas sur qui ils sont tombés ^^ Car si il y a une personne qui aime faire la fête et qui aime les grandes réunions avec des banquets, c'est bien moi !! Le petit village de Lohéac, qu'on avait mit entre mes mains histoire de me faire mûrir va enfin prendre vie. Mon frère Cor m'avait confié la responsabilité de ce village pour que je m'éloigne d'Archenland et que je me calme. Au début, j'avais pris cela comme une corvée puis finalement... je commence à m'y attacher à ce petit village comme je disais. Et en temps que Prince de Lohéac, je me dois de le faire vivre.

C'est pourquoi j'ai donné énormément de mon temps personnel à organiser ce banquet. Il n'y avait pas de raison particulière. Juste sceller les liens existant entre Narniens, Archenlandais et Lohéaciens. Ces trois peuples liés par une alliance importante. J'avais donc invité le Roi Cor d'Archenland, mon frère jumeau et ne le cachons pas, avec un certain regret mais aussi le Roi Peter le Magnifique de Narnia. Le bal était bien entendu ouvert à tout le peuple de ces royaumes. Mais un problème s'était posé : les Telmarins. J'étais conscient qu'il existait des Telmarins mauvais comme des Telmarins bons. J'étais donc en situation délicate. Avais-je le droit de les inviter sachant que Lohéac était à la frontière des Royaumes. Après un long conseil avec mes fidèles conseillers, j'avais pris la décision d'inviter les bons telmarins. Pour y parvenir, j'avais demandé à Ripitchip, une souris de Narnia pour qui cette terre n'a aucun secret de prévenir les Bons Telmarins qu'un bal était organisé.

Le plan était réussi et les familles de Telmar du Bon côté allaient venir. Je savais cette opération risquée mais mon coeur l'emporta sur la prudence. Ce n'était pas juste que l'on juge des personnes en fonction de leur peuple. Je me devais donc de montrer l'exemple en invitant les telmarins tout en prenant soin de ne pas inviter Miraz.

Il était maintenant vingt heures trente. Le bal commençait dans une demi heure. Je m'approchai d'une des nombreuses fenêtres de ma chambre. Elle se situait dans la plus haute tour du château. Je voyais donc tout Narnia, de l'autre côté Telmar et on devinait Archenland à côté de la forêt puis Ettinsmoor au loin, au delà des montagnes. Je poussai un soupir puis m'approchai du miroir. J'étais enfin prêt. Comme vous devez le savoir, je n'ai pas pour habitude de m'habiller très très bien. J'ai un esprit un peu brouillon. Mais pour l'occasion, je me suis revêtu de ma plus belle tenue. J'étais un Prince tout de même. Un Prince pour le moins spécial mais un Prince tout de même !! J'étais donc vêtu d'un pantalon noir, de chaussures blanches très classes je dois l'avouer, d'une chemise blanche et d'une veste noire. Au début on m'avait mis une cravate mais je trouvais que ça faisait trop... Roi. Tous les hommes devaient porter des cravates ce soir et c'est bien normal mais moi, je l'avais enlevée et j'avais aussi pris soin de déboutonner les deux premiers boutons de ma chemise. Je me regardai de nouveau dans le miroir satisfait. Une touche de parfum et le tour serait joué.

Vingt et une heures. Les invités n'attendaient plus que moi pour pouvoir entrer dans le château. Je passai dans la Grande Salle des Trônes, très lumineuse avec de nombreuses ouvertures et beaucoup de miroirs. Un des signes de ma personnalité. Elle était magnifique. Je passai devant le buffet, très alléché puis dis bonjour aux domestiques en passant. On mit une couronne de Prince sur ma tête. Je n'aimais pas beaucoup ça. En effet, ça marquait une différence par rapport aux autres. Je me promis de l'enlever dès que possible. L'heure était venue. Je me trouvai dehors suivie de l'escorte princière. Un ruban barrait l'entrée. Lors de mon arrivée, tout le monde se tût. Je pris le ciseau d'argent avant de dire

- Bienvenue à tous en terre de Lohéac. Amusez-vous bien et profitez de cette soirée.

C'était simple, direct. Tout à fait mon style. Sans attendre, je coupai le ruban à l'aide du ciseau. La soirée allait commencer.

J'entrai alors dans le palais devant accueillir chaque invité comme il se devait. Beaucoup de personnes ne m'avaient jamais vu et ont été surpris de mon jeune âge. Ils ne m'imaginaient pas comme ça et ça se comprenait. Mais malgré les apparences, j'avais très envie de montrer à quel point le "petit Prince de Lohéac", comme je l'ai souvent entendu, pouvait avoir du cran et pourquoi pas, de la puissance. Une seule chose me préoccupait à présent, le bonheur de mes invités durant cette soirée...

La tenue :

Spoiler:

Un bal à Lohéac, c'était à quoi pensait Hannah. Quelques jours plus tôt, une nouvelle lui était parvenu comme quoi Corin organisait un bal dans son château. La surprise passée, Hannah avait eu un grand sourire. Il n'y avait pas souvent de bals, que ça soit à Narnia, à Lohéac ou à Telmar. Quoi que les liens étaient assez coupés avec la dernier ville... La jeune femme savait que d'autres personnes qu'elle connaissait y aller, mais en premier lieu, elle aimait les bals, et de plus, Corin serait là. Tous les deux ne se voyaient pas vraiment souvent. Hannah le considérait comme un meilleur ami, même si elle ne le connaissait pas autant que Edmund ou Blake, et c'était pareil de son côté.

La journée s'était d'abbord déroulée comme toute journée normale, mais maintenant, Hannah essayait de régler un problème : qu'est ce qu'elle devait mettre, comment devait-elle être, et beaucoup d'autres choses encore. Après tout elle n'était allée qu'à un seul bal, qui avait eu lieu ici, à Cair Paravel, mais c'était il y a bien longtemps...C'était lors de cette soirée qu'elle avait rencontré Peter. Enfin, c'était à ce moment-là qu'ils avaient compris tous les deux qu'ils étaient amoureux l'un de l'autre. Mais bon, cela ne résoudait pas son problème. En fouillant vite fait sa penderie, elle ne vit d'abbord que les robes de tous les jours. Puis soudain, contre le bord, une robe blanche. Hannah la tira et la regarda ; un grand sourire étira ses lèvres. Parfait. Elle avait trouvé quoi mettre. Le reste, elle s'en sortirait facilement.

Etant enfin préparée, elle descendit en bas du château et vit beaucoup de monde en tenue de soirée. Eh bah, le bal de Corin aurait du succès au moins ! Elle aperçut Edmund en super costume, et d'autres connaissances. Tout le monde parlait avec enthousiasme de la soirée, cela se voyait. Quelque chose tira sur sa robe, Hannah baissa les yeux. Elle vit Amy, sa fille chérie, avec une petite robe toute mignonne. Eh oui, elle aussi venait. La petite l'avait presque supplié pour venir, car au début, la jeune femme voulait laisser sa fille ici, sous prétexe que ça finissait tard, et qu'elle allait sûrement s'ennuyer. Il y avait aussi le fait que quelques telmarins allaient être au courant, et que certains auraient de mauvaises idées... Mais elle avait cedé en voyant le regard d'Amy. Satané enfants avec leurs expressions toutes mignonnes. Hannah alla vers Edmund, il y avait aussi Lucy pas loin. Melody arriva à son tour, plus que magnifique et embrassa Edmund dès qu'elle l'eut rejoint.

Maintenant, tout ce petit monde était à Lohéac et franchissait les portes du château. Il y eut quelques minutes où beaucoup de monde arrivait encore, puis soudain, toute la foule se tut. Hannah se tourna, et vit Corin, accompagné d'un escorte. La jeune femme prit Amy dans ses bras, pour lui faire un peu voir ce qu'il y avait. Corin dit le bon traditionnel de bienvenue, puis laissa passer tout le monde. Après avoir attendu un bon moment à cause du nombre de personnes, Hannah finit par arriver devant Corin et le dévisagea en souriant. Il était très beau comme cela.

- J'étais forcée de venir, tu t'en doutes bien En tout cas je suis contente de te voir.

Elle aurait voulu le serrer dans ses bras un instant, mais Amy aurait été un peu serré. Cette dernière fixait Corin en souriant, mais avait une expression d'intringue.


Tenue :

Spoiler:

Revenant de Lohéac, Quentin se re-métamorphosa en humain après la courte durée du trajet jusqu'à la réserve. Evidemment, il avait fallu qu'il aille acheter des trucs pour son père avant d'aller au bal qui avait lieu là-bas ! Normalement, il était sencé être à Cair Paravel, au village, pour huit heures si il se souvenait bien, pour aller chercher sa compagne, Blanche, qu'il avait rencontré là-bas. Sauf qu'à coup sûr, il était en retard. Ne disposant pas vraiment d'une montre, il se dêpecha d'entrer dans la maison où il habitait avec son père, son oncle et son cousin. En fait, dans la famille, si on pouvait dire ça, étant donné qu'il connaissait l'existence de son oncle et de son cousin depuis à peine quelques mois, il était le seul à y aller. Les trois autres avaient dit qu'ils avaient " autre chose à faire ". Mais Quentin se doutait des raisons. Son propre père et celui de Jacob préferaient rester là, puis il les voyait pas là-bas en plus. Pour Jacob, c'était plus compliqué... D'après ce que le jeune homme avait réussi à comprendre, il avait perdu sa petite amie à cause d'une vampire, qui l'avait tué devant ses yeux, et depuis, Jacob déprimait à mort. Et pourtant, elle n'avait pas été son impregnation, pourquoi il était comme cela ? Personne ne le savait. Du coup, il était hors de question qu'il aille à " un foutu bal où il s'emmerderait ", si on rapportait ses paroles.

Quentin se dépêcha de s'habiller. Heureusement, pendant le "voyage" de son monde à lui jusqu'à Narnia, il y avait encore la plupart de ses affaires, dont ses vêtements, qui étaient restés. Il avait donc le costume qu'il avait acheté à ses 16 ans pour un bal dans le lycée où il allait. Donc, il enfila ce qu'il fallait, comme il fallait, où il fallait, arrangea ses cheveux, en les laissant normaux, tombant un peu sur son front. Il allait falloir qu'il se grouille si il voulait être à l'heure devant la maison de Blanche, puis après il fallait refaire tout le chemin en sens inverse pour aller à Lohéac. Finalement, il finit tout ce qu'il avait à faire, puis partit de la maison en se dépêchant un peu. Heureusement, grâce à sa nature de loup, il avait plus d'endurance que les humains, il aurait eu l'air très bête si il arrivait devant Blanche en haletant.

Le jeune homme finit par arriver au village de Cair Paravel en moins de vingt minutes, un exploit sûrement, quoiqu'il avait presque couru. Il se souvient très vite où habiter Blanche et arriva devant la porte. Bizarrement, son élan de confiance habituel était quelque peu enlevé. Il toqua à la porte et quelqu'un ouvrit quelques instants plus tard. C'était un vieil homme avec un air content, qui se transforma en une expression plus...méchante en voyant Quentin.

- Ah c'est toi qui va avec Blanche au bal ...? Elle arrive dans deux minutes.

Quentin eut l'impression que cet homme ne l'aimait pas alors que Blanche n'était pas totalement pas sa fille. Il sourit cependant en pensant qu'ils devaient bien être heureux tous les deux. Mais en effet, Blanche arriva deux minutes plus tard et elle était...spendide. Elle arriva dans une robe bleue qui s'accordait avec ses yeux. Ses cheveux étaient mis en arrière, elle avait un léger sourire en le regardant. Quentin, sorti de l'observation, croisa ses yeux et sourit à son tour.

- Permets moi de te dire que tu es magnifique.

C'était quand même rare qu'il dise cela, mais Blanche ne le savait pas. Elle franchit la porte, regarda son " père " puis partit avec Quentin. Il y eut un moment de silence tandis qu'ils marchaient. Quentin était dans ses pensées, se demandant brusquement ce qu'il devait faire. En gros, ça ressemblait à un rendez vous, même si c'était simplement un bal. Il n'avait pas vraiment l'habitude de cela. En général, c'était pas forcément ça qu'il faisait... Lui et la fille avec qui il était agissaient...mais se voyaient pas après. Mais en regardant Blanche, Quentin savait qu'elle n'était pas comme ça, elle était différente.

- Je suis désolé qu'on soit obligés de faire tout le trajet à pied, c'est pas pratique, mais on a pas d'autres moyens...ici.

Ils eurent ensuite une conversation pas très passionnante, mais au moins, ça permettait de tenir tandis qu'ils marchaient. Enfin, ils virent plus très loin les lumières du château de Lohéac, qui brillaient plus que coutûme. Le tout faisait très beau de cette distance, et devait l'être aussi quand ils se rapprocheraient. Il y avait beaucoup de monde d'un coup, ce qui faisait que Blanche et Quentin étaient ralentis. Mais finalement, ils parvinrent à rentrer dans Lohéac, puis dans le château, où ils virent le Prince Corin.



Tenue :

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Tenue :

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Il y a deux jours de cela, je décidai de partir du château de Telmar. J'avais besoin de me changer les idées. Vous devez vous dire "non mais quelle idiote celle là, elle a tout ce qu'elle veut, elle claque des doigts et ce qu'elle veut, elle l'obtient aussi, et elle se plaint ??" Et bien oui, je suis affreusement mal dans cette prison dorée qu'est Telmar. La cour royale en ferait rêver plus d'un hein ? Un petit claquement de doigt et tout ce que vous voulez devint réalité. Le paradis... Mais ma définition du paradis ne colle pas avec celle dont tout le monde a. Argent, puissance... je l'ai tout ça. Mais je manque vraiment de liberté. Pour moi, c'est ça la vraie définition du mot "paradis". La liberté. Je ne suis encore qu'une jeune fille pourrie-gâtée qui obtient tout ce qu'elle veut en un clin d'œil mais qui finalement n'est pas libre de ses mouvements ni de ses paroles et encore moins ses pensées.

Wahou... quel beau bilan. Vous comprenez maintenant pourquoi il est si important pour moi de m'évader le plus loin possible. Ce jour là je m'étais rendue dans la forêt non loin de la frontière avec le petit village de Lohéac. Enfin, un petit village... un petit royaume puisque ce domaine est dirigé par un Prince. Petit royaume mais indépendant, libre. Je regardais souvent ce château qui n'était qu'à demi-lieue du château de Telmar. Dans mes rêves, j'y vivais. J'étais alors maître de moi-même. J'étais libre !! Je poussai un long et profond soupir puis m'assis contemplant toujours le village. Soudain, une petite voix se fit entendre, grave et posée.

- Plus d'un rêve de cette vie. Quitter la vie Telmarine et son désir de vengeance...

Je tournai la tête dans tous les sens incapable de voir d'où le son parvenait. Qui m'avait parlé ? Un sorcier ? Un Mage Noir capable de lire dans mes pensées ? Si il s'agissait d'un partisan de Caspian, je pouvais dire adieu à ma vie. Peut être que finalement c'était le mieux... la mort serait finalement la délivrance ? Mon âme ne serait plus prisonnière de mon corps. Je sentis quelque chose sur ma main. Je sursautais quand je vis... une souris parlante. On m'avait pourtant juré que les souris ne parlaient pas... Qu'il n'existait aucun animal parlant depuis des années. Et pourtant devant moi se tenait cette souris, ou plutôt ce rat habillé à la manière d'un soldat de la garde royale. Je ne pus m'empêcher de me poser des questions. D'où venait-il et que faisait-il ici ? Surtout, comment savait-il ce que je pensais ? La liberté était certes mon rêve mais comment l'avait-il su ? Sentant sans doute ma réticence, il sourit et reprit d'une voix plus rassurante

- Je me nomme Ripitchip jeune demoiselle et je suis une souris au service de Narnia. Le Prince Corin de Lohéac m'a envoyé pour une mission délicate : vous remettre cette invitation. Ah oui, j'oubliais, étant considérée comme Telmarine du bon côté, vous ne devez parler de ceci à personne, dit-il en désignant le papier.

Je pris le papier du bout des doigts et le dépliai. Je lu alors d'une écriture fine et italique l'invitation que Ripitchip m'avait donné. A en croire ce qu'il y avait marqué, j'étais conviée au bal de Lohéac qui avait lieu deux jours plus tard. Il me fallait donc venir dans la plus grande des discrétions et dans le plus grand des secrets. Personne ne devait être au courant. Je me demandais tout de même pourquoi, moi, j'y étais invitée. Je relevai la tête pour regarder la souris mais elle était partie. Je ne compris pas tout. J'étais déroutée. Un bal se tenait à Lohéac et j'y étais conviée. Wahou... Plus d'un serait cloué sur place. Il était bien précisé dans la lettre que je ne devais prévenir personne. Était-ce un piège ? Au pire si s'en était un, tant pis. J'étais invitée à Lohéac, la ville où je rêvais secrètement d'aller. La perspective de désobéir à Matt ne serait-ce qu'une nuit me plaisit énormément. C'est pourquoi je me décidai d'y aller.

Il était à présent vingt heures trente. C'était le jour J. J'étais fin prête. Ma robe, ma coiffure, mon maquillage... tout était prêt. Je n'avais pas de robe particulièrement impressionnante même si j'étais à la cour royale. J'aimais beaucoup la simplicité. Le maquillage non plus n'en jetait pas. Il était discret, comme moi. Je me regardai dans le miroir. Restait à présent une dernière chose à régler : je devais partir du château sans être vue. Je me glissai hors de ma chambre. J'étais alors dans le couloir. J'avais mes appartements personnels. Mais avant d'accéder à la grande salle et ainsi me mêler à la foule, je devais passer un barage important : mon frère. J'avais tout prévu. A l'heure qu'il est, il devait dormir paisiblement ayant bu un verre contenant un somnifère que j'avais placé avec soin. Je priai pour qu'il ne s'en apperçu pas et passai devant sa chambre. Il était seul et dormait sur son lit. Le remord me prit et j'entrai dans sa chambre. Ma respiration était saccadée et mon cœur battait très fort. Je le regardai. Il semblait si gentil ainsi endormi... Je posai délicatement un baiser sur sa joue en murmurant

- Pardonne moi...

Je partis ensuite de cette chambre et poussai la porte de nos appartements. Sans attendre plus longtemps, je me mêlai à la foule. La foule partant du château plus précisément. Arrivée enfin à l'air libre, je poussai un soupir de bonheur, de délivrance. Mon plan avait réussi. Je m'avançai alors sur la route de Lohéac jetant tout de même un dernier regard dans la direction de Telmar. J'avais choisi... Sur le chemin, je vis un jeune homme que je n'avais jamais vu et une jeune femme telmarine. Je l'avais vu une ou deux fois à la cour. Je priais pour qu'elle ne me voit pas. Mais peut être que je n'avais rien à crainder d'elle... Perdue dans mes pensées, le voyage à pied se déroula assez rapidement. Il était vingt et une heure et j'étais bien devant le château de Lohéac. Il était magnifique et encore plus éblouissant que dans mes rêves. J'étais enfin libre pendant une soirée.

Arrivée à l'intérieur, je vis le Prince Corin en compagnie d'une jeune femme et une petite fille. Je crus reconnaitre également le Roi Edmund avec la Reine Lucy. Edmund discutait avec un autre homme. Le Roi Cor d'Archenland à en juger par sa ressemblance avec le Prince Corin. Tout le monde était magnifique. Tout le monde semblait heureux, épanoui. Je semblais vraiment ridicule auprès d'eux. La musique commença. Je m'approchai du buffet en regardant les gens danser et certains couples se former. Un sourire se dessina sur mon visage.

Quentin fixa toutes les personnes qui allaient vers le château. On aurait dit que c'était l'évènement du siècle, ce bal. Lui était allé à quelques-uns, mais pas aussi...majestueux, si l'on pouvait dire cela. C'était des petits bals de promo au lycée, ou parfois dans des villes, où il s'arrangeait pour être invité. Plus il s'avançait avec Blanche vers le lieu où était le bal, plus le monde se resserrait. La jeune femme lui prit la main, ayant eu sans doute la même pensée que lui. Il ne lui aurait peut-être pas pris la main lui...mais il lui retourna le sourire qu'elle était en train de lui adresser. Elle semblait si heureuse, si joyeuse, comme un enfant qui découvre quelque chose de merveilleux. Quentin aussi était actuellement dans cet esprit là, mais se faisait plus discret.

- C'est tellement...changeant.

Ce fut les quatre seuls mots qu'il put dire. C'était très général, mais Blanche pouvait comprendre de quoi il pouvait parler. En réalité, il disait deux choses à la fois : c'était changeant par rapport à son vrai monde natal, le même que la jeune femme, et par rapport à Narnia tout simplement, avec Telmar, Lohéac et...la Push. Le château semblait bien acceuillant, comme un refuge en pleine guerre. Pourtant, les Telmarins semblaient de plus en plus hostiles, quant au reste, il y avait les vampires...

Quentin et Blanche rentrèrent enfin dans le château, virent que quelques personnes étaient déjà entrées. Ils étaient donc bien à l'heure, au tout début du bal. Ils arrivèrent dans la salle où la plupart des invités étaient. Quentin regarda Blanche qui souriait toujours autant. Rien que de la voir, ça lui donnait aussi envie de sourire. De toute manière, il était de nature joyeuse. Pas trop depuis qu'il était ici, trop de choses étaient différentes de sa vie de tous les jours, mais il s'y habituait, et devrait s'y habituer si il était condammé à vivre ici.

Quentin, après plusieurs secondes de contemplation de la salle, reprit ses esprits en entendant de la musique. C'était pas celle qu'il écoutait dans son monde, mais il faudrait faire avec. Il tourna la tête vers Blanche qui, elle aussi, avait remarqué le démarrage de la musique. A présent, de plus en plus de monde arrivait dans la salle, la remplissant très vite. Quentin, en se tournant, constata qu'il y avait un buffet juste derrière lui, et en profita pour choper un peu de nourriture avant de faire quoi que ce soit d'autres. Puis bien sûr, il regarda Blanche, qui le regardait aussi d'ailleurs.

- On danse ?

Après tout, ils étaient en partie ici pour danser. Puis cette musique avait un air entrainant... Quentin espéra au moins qu'elle ne refuse pas, pour ne pas passer pour un parfais crétin. Autrement, il y avait pleins de jolies filles, certaines n'étaient peut-être pas prises. Mais ça, c'était l'option numéro deux. Il préférait la première car il avait demandé à Blanche de venir avec lui, et c'était avec elle qu'il comptait passer la soirée.

Blanche regardait maintenant surtout les tenues de demoiselles. On remarquait tout de suite les plus fortunés. De belles parures de bijoux,des robes somptueuse comme dans les romans. Avec sa robe sans manches ni bretelles...la jeune femme était très moderne disons. Une femme qui avait un peu prés le même âge que Blanche fixait les deux amis. Étrange...Or, elle n'était pas là pour savoir ce que pensé cette femme.

" C'est tellement...changeant."

Prononça Quentin. Ce qui fit sourire une nouvelle Blanche qui restait muette. Ah vrai dire...elle observer. Il y avait des moments pour parler et d'autres pour observer. B observa alors les tenues des jeunes hommes. La plupart des personnes aimaient les couleurs et les robes longues. Très instructifs pour son travail. Elle allait pouvoir s'inspirer de cela et ajouter sa touche personnel. Même au bal , Blanche n'oubliait pas le travail. Une perfectionniste. Un de ses grand défaut..ou qualité.
Enfin..de plus en plus de monde arrivaient. Ils étaient à l'heure. Tant mieux. Blanche remarqua une chose...certaines personnes avaient l'air très hostiles. Une femme frôla B qui sursauta et se retourna. Aussi froide que la mort. Une vampire?? Elle commençait légèrement à s'inquiéter.Quentin la laissa quelque minutes pour allait vers le buffet. La musique se fit entendre et certains couples débordant d'amour commencèrent à danser. Blanche souris à Quentin qui lui aussi remarqua la musique.

"On danse ?"

Elle accepta. A New-York les bals étaient très différent comme la musique. Qui était plus moderne. Ah vrai dire...la jeune couturière n'écoutait plus la musique et ne fessait plus attention a ce qui l'entouré.La musique était entrainante...Blanche suivait le mouvement et posa sa tête contre l'épaule de Quentin et ferma les yeux tout en dansant. Qui a dit...que les petites filles de riches ne savaient pas flirter?? Blanche releva la tête et s'excusa rougissante. Évidemment...elle n'avait pas fait exprès elle ne fessait que suivre le mouvement.

Quelle poisse d'être seule à un bal... Lucy n'avait pas vraiment envie d'y aller, mais d'un côté, ça lui faisait une occasion de sortir vraiment. Depuis qu'elle était allée avec Mallory dans la forêt, et avait failli être tuée, elle préferait rester en dehors de tout cela. En plus, elle sentait qu'elle allait s'ennuyer à mort. Mais bon, en tant que reine de Narnia, elle allait pas se défiler pour un bal quand même. La nouveauté, c'est qu'il n'était pas à Cair Paravel, mais à Lohéac, et ce n'était pas elle ou ses frères et sa soeur qui l'avaient organisé. Lucy avait donc mis une robe noire, accompagné d'un ruban autour de sa taille, et avait laissé ses cheveux lachés.

Allant dans le hall du château, elle vit son frère avec Melody, elle vit aussi Hannah et Amy, et beaucoup de ses amis. C'était bientôt l'heure de partir. Les Narniens semblaient assez exciter d'aller à un bal pendant ces temps assez dangereux, d'abbord par les Telmarins...et après, par ces vampires et les loups garous. Lucy repensa une seconde à Edmund. Après tout, il n'y avait pas longtemps, il avait appris que Chris, son meilleur ami, était devenu un vampire. La jeune fille alla rejoindre son frère et sa future belle soeur en leur souriant. Ce fut maintenant l'heure d'aller à Lohéac. Elle les suivit donc, et vingt minutes plus tard, elle fut devant le château, Kwël Garavel.

Lucy devait reconnaître que le château brillait de mille feux, et était plus beau que jamais. Cair Paravel faisait vieux à côté. En même temps, il avait été reconstruit après qu'elle et sa famille soient revenus, et il n'était pas aussi bien qu'avant. Treize siècles s'étaient écoulés de plus depuis qu'ils étaient partis, et tout avait été en ruine. Pas étonnant qu'il ne soit pas aussi magnifique qu'avant ! Mais Lohéac était un village jeune, donc son château aussi. Toutefois, les décorations étaient très belles. Les Narniens se mélangèrent aux Lohéaciens, et à quelques Telmarins du bon côté aussi.

La jeune Pevensie entra donc dans le château, salua rapidemment Corin, qu'elle ne connaissait pas beaucoup pour tout dire... puis regarda la pièce où elle était avec les autres invités. C'était encore plus beau que l'extérieur. On aurait pu se croire dans un rêve, où tout est parfait. Mais il y avait certainement quelques choses qui n'allaient pas, comme dans tout...L'on pouvait voir des gens qui avaient des expressions assez étrange sur le visage et aussi, d'autres personnes ayant l'air de Telmarins, mais qui ne semblaient pas s'amuser, et attendaient. Quelques-uns avaient appris qu'il y avait un bal apparement. Mais ils ne pourraient rien faire de toute manière, pendant un bal. Lucy soupira puis alla au buffet en reperant au passage des dizaines de personnes qu'elle connaissait seulement de vue.Elle regarda ce qu'il y avait dans les carafes, se servit et sentit bien l'alcool qu'il y avait. * Je vais devoir faire attention je crois..Ca va mal finir pour tout le monde en tout cas si les gens boivent tout. * se dit-elle. Elle alla ensuite près des chaises, en prit une et s'assit, l'air légèrement seule, bien qu'il y avait d'autres personnes autour d'elle.


Tenue :

Spoiler:

Blanche ne mit pas longtemps à répondre aux deux mots que Quentin prononça. Elle lui fit un grand sourire en acceptant. Le jeune homme prit donc la main de Blanche puis se mélangea aux autres couples qui avaient déja commencés à danser. Bien qu'assez lente, la musique avait un bon rythme. Il n'était pas vraiment habitué à ce genre de danse, mais savait se débrouiller comme il fallait. Blanche et lui se mirent donc à danser, Quentin ne regardait que la jeune femme, celle-ci posa sa tête contre son épaule, puis rougit en se rendant compte de ce qu'elle faisait. En d'autres circonstances, il aurait sans doute éclater de rire, mais là, il se contenta de lui sourire. Ils finirent la danse sans autre "évenement", puis Quentin lacha Blanche, mais pas sa main. Le son de la musique s'évanouit peu à peu, jusqu'à ce qu'il y ait un silence. Puis les gens recommençèrent à parler de tout et de rien. Le jeune homme finit par laisser la main de son amie en continuant de la regarder.

- J'étais sûr que tu savais danser comme...une reine.

Il avait fait exprès d'utiliser ce comparatif dans cette situation, en se souvenant de l'histoire de la jeune femme, en tout cas, du peu qu'elle lui avait dit. Il esperait qu'elle ne lui retourne pas en partie le compliment, car en réalité, il savait donc un peu danser, mais il arrivait surtout à s'en sortir grâce à la personne avec lui, ici Blanche. Mais il valait mieux qu'il ne lui dise rien, histoire de pas se dévaloriser devant elle.

Mais ce n'était pas le moment de penser à tout cela. Là, il était en compagnie de Blanche, en plein bal, comme un humain normal. Le château était beau, et semblait grand, Quentin n'en avait jamais visité. Enfin si, dans son monde, quand il avait 9 ou 10 ans, il avait vu des châteaux du Moyen Age avec des petits de sa classe, comme tout le monde évidemment. Sauf que lui et l'histoire... Il sortit de ses pensées puis regarda un peu autour de lui. Une nouvelle musique avait commencé, et à nouveau, quelques personnes dansaient.

- Hum dis...ca te dirait qu'après, plus tard, on aille visiter un peu la château ?

Quentin aurait bien aimé en effet tout visiter, après tout il n'était pas d'ici... Il avait d'autres occupations en plus à la Push. Deux semaines avant le bal, donc avant qu'il ne rencontre Blanche par hasard, un vampire avait débarqué, voulant jouer avec les Quilleutes. Très facilement irritable, Quentin l'avait poursuivi parfois seul pour en finir avec ce buveur de sang qui les provoquait par tous les moyens..Quelqu'un à la réserve avait été tué. Enfin bon. Il s'était bien reposé, car toute cette histoire le fatiguait énormément, comme pour chaque loup, et maintenant, il était bien content de pouvoir être normal. Il aimait sa nature la plupart du temps, mais il aurait préféré au fond de lui être comme tout le monde. Le pire, c'était le fait qu'il ne vieillissait pas. Enfin si, pas comme les vampires par exemple, mais tant qu'il n'était pas "prêt", il resterait dans ses dix-huit ans. Puisil avait l'impression que sa tendance à s'énerver s'accroissait chaque jour...

- Tu avais l'air inquiete tout à l'heure.. qu'est ce qu'il y a ?

En effet, quand il était revenu du buffet, il avait vu clairement Blanche qui frissonnait, puis jettait un regard inquiet autour d'elle. Maintenant, elle avait toujours un sourire, après la danse,

Quand Blanche se mit à rougir Quentin eut la gentillesse de ne pas rire. Il se contenta simplement de sourire.La musique s'arrêta ,les danseurs aussi. Quentin lâcha Blanche mais, pas sa main. Les personnes autour d'eux reprirent leurs discussion.Au grand regret de Blanche,son amis finit par lâcher sa main.

"J'étais sûr que tu savais danser comme...une reine."

Blanche se contenta d'éclater de rire. Non vraiment, elle n'avait rien d'une grande danseuse. Elle ne fessait que refaire ce que ses professeurs lui avait apprit. Une chose crucial dans l'éducation des enfants de L'Upper East Side.

-Eh bien..merci. Mais,je danse pas aussi bien que ça..Je suis le mouvement.

Elle n'allait tout de même pas avoué que ses parents avaient payé cher des professeurs rien pour qu'elle apprennent à danser.Bonjour le cliché! Blanche ne voulait pas qu'il pense qu'elle était une fille nés avec un cuillère en or dans la bouche. Même si c'était un peu le cas.

" Hum dis...ca te dirait qu'après, plus tard, on aille visiter un peu la château ?"

Blanche se tourna vers Quentin.Une nouvelle musique commençait et les couples se reformaient. Le château était magnifique et devait contenir pleins de choses à découvrir. Elle prit la mains de Quentin et lui dit:

-Pourquoi ne pas y allée maintenant? Qu'en dit-tu?

Étant de Narnia et n'y sortant jamais.Blanche ne connaissait pas le château de Lohéac. Elle était impatiente de savoir ce que pouvait contenir le château et voir les jardins.Était-il aussi magnifique que celui de Versailles en France?? Blanche un été avait vu le château de Versailles.Magnifique...mais, le château de Lohéac semblait rivaliser de beauté avec les châteaux Français. D'ailleurs en y repensant..elle avait rencontré un charmant jeune français qui lui avait fait le tour du château.Bon ça c'était très mal terminé. Le jeune homme avait voulut embrassé par surprise Blanche et elle l'avait gifler avant de repartir outrée. Rien qu'en y pensant un fin sourire nostalgique se dessinait sur les lèvres de Blanche.

"Tu avais l'air inquiète tout à l'heure.. qu'est ce qu'il y a ?"

Blanche fut tirer de sa rêverie par Quentin. Elle lui sourit et lui dit:

-Rien...t'en fait pas. On visite le château?

Quentin baissa lentement les yeux sur sa main que tenait à nouveau Blanche tandis qu'elle lui disait que ça pourrait être bien de visiter le château maintenant. Bonne idée aussi, après tout, ils auraient le temps après. Lui rentrait comme ça lui chantait de toute manière, et Blanche avait du temps aussi. Pis un bal c'est pas forcément fait pour danser tout le temps. Enfin si... Et à Narnia encore plus. C'était pas une fête après tout.

-Pourquoi ne pas y allée maintenant? Qu'en dit-tu?

Il acquieça puis avança vers la sortie de la salle, tenant toujours la main de Blanche. Bon, c'était plutôt elle qui tenait la sienne, mais c'était pareil . Quand il arriva avec son amie à la sortie de la salle, il tourna à droite, vers les couloirs menant à toutes les parties du château. Des centaines, non des milliers de lumières illuminaient le tout. Quentin s'avoua à lui-même que si il avait été moins agé, de 5 ou 6 ans, il aurait la trouille si tout avait été dans le noir. Mais il n'avait ni 12 ni 13 ans, et il y avait de la lumière. Au bout de ce grand couloir, il prit à gauche et remarqua qu'un peu plus loin, des portes étaient ouvertes. Tandis qu'ils continuaient d'avancer, Quentin et Blanche arrivèrent devant la première porte, et là, le jeune homme ne put se retenir d'éclater de rire. Ces pièces étaient en réalité des chambres, bien laissées en évidence pour les invités.

- Le prince Corin a tout prévu apparement !

Il se pencha pour regarder un peu pour voir comment étaient les pièces, non pas que cela l'interessait...Mais juste pour observer. Par rapport à tout Narnia, Telmar et autre, il avait l'air d'y avoir un maximum de luxe ici. Mais justement, ce château était jeune, d'après ce que quelques personnes le lui avaient dit. Il finit par rejoindre Blanche qui l'attendait, puis continua d'aller dans ce long couloir. Quand ils arrivèrent au bout, ils virent qu'en fait...trois couloirs débouchaient de celui où ils étaient. Ils allaient se perdre si ils continuaient ! Quentin regarda son amie un instant puis prit le premier couloir sur la droite. Ils visiteraient les autres après. Là aussi, une porte était ouverte, mais ce ne devait pas être une chambre. En réalité, il y avait des étagères de livres, des milliers de livres. Une bibliothèque. Certes, il ne devait pas y avoir des romans de fictions qu'il lisait parfois, pour s'occuper, mais plutôt des bouquins sur l'histoire de Narnia, de Telmar, de Lohéac et d'autres pays qu'il ne connaissait pas, mais qu'il avait vu sur une carte, comme Archeland, Calormen, les îles Solitaires, les contrées sauvages du Nord, et beaucoup d'autres terres. Il entra dans la pièce en fixant toutes les étagères. Ca faisait une belle collection de livres ! Les Lohéaciens avaient le choix pour lire au moins. Quentin alla s'assoir sur le canapé noir au milieu de la pièce, faisant signe à Blanche de le rejoindre.

- Je n'aime pas lire, mais il faut avouer que c'est impressionnant.

Simple constatation. Quentin regarda plusieurs personnes passer, une famille apparement, vu qu'il y avait deux adultes, et trois jeunes, dont une jeune femme qui devait avoir son âge. Au moment de passer devant la bibliothèque, elle regarda Quentin, qui lui rendit son regard en lui faisant un clin d'oeil, ce qui fit sourire l'inconnue. Il n'avait pas l'intention de faire quoi que ce soit avec elle bien sûr, mais c'était toujours marrant de séduire quelques filles de ce genre. Mais pour l'instant il y avait Blanche, et elle serait beaucoup mieux si il la séduisait. Idée de côté pour le moment, ils étaient juste amis, et il imaginait bien la scène où il se prenait une gifle pour avoir tenter quelque chose. Evitons de terminer la soirée comme cela. Finalement, il se tourna pour regarder par la grande fenêtre de la bibiothèque, derrière le canapé où lui et Blanche étaient assis. Le ciel était à présent d'un bleu-noir magnifique, il fallait de reconnaitre. Ils auraient presque pu se croire dans un conte de fée...

Quentin regardait le ciel noir pourvu de milliers d'étoiles, d'où les lumières de Lohéac se voyaient. Voyant que Blanche s'était levée afin de mieux voir, il la suivit, découvrant alors qu'il y avait un balcon derrière la porte fenetre. Il arriva devant, à côté de son amie, et ouvrit la fenetre. Un courant d'air arriva directement et ferma la porte violement. Si lui avait vu le coup venir, Blanche quant à elle sursauta légèrement. Quentin rit doucement et remarqua alors que la jeune femme avait quelques frissons. Rien de pervers bien sur u_u' Elle avait juste froid, alors que lui étouffait avec la veste du costume. Saleté de température plus élevée...Se glissant derrière Blanche en mettant ses mains sur les épaules de celle ci, histoire de la réchauffer. Son propre corps devait être au moins à 40/41 °C, alors que celle de la Narnienne était à 37°C. Il sentit brievement le froid des épaules de Blanche mais celles-ci se réchauffaient assez vite.

- Ca va mieux là ? Ne te pose pas de questions, c'est normal que ma température soit plus élevée...truc de loup.

Peut-être s'en souvenait-elle déjà...La fois où il l'avait rencontré, il avait été en débardeur, tandis qu'elle croyait qu'il avait froid, alors que c'était plutôt le contraire. Mais en principe, les filles aimaient bien qu'il soit plus chaud. Quoiqu'il dépassait le seuil où la température depassait les limites en brulant carrément parfois. Enfin il valait mieux être chaud que glacé comme ces fichus vampires ! C'était pas possible d'être congelé comme ça en plus, c'était irréel. Ils faisaient déshonneur aux humains... Quentin sortit une de ses mains de l'épaule de Blanche pour finir d'ouvrir les portes, puis sortit complétement sur le balcon, incitant la jeune femme à avancer, étant donné que théoriquement, il était derrière elle pour le moment. Quand ils furent donc sur le balcon, Quentin remarqua que l'air n'était pas si froid que cela. En fait, il n'y avait plus de courant d'air. Même pas de vent à vrai dire. Regardant par dessus l'épaule de Blanche, le jeune homme regarda des couples qui arrivaient encore. D'ici, on pouvait entendre la musique.

- Tu préfères rester ici, ou descendre ? Personnellement, ça m'est égal, tant que je suis avec toi.

D'un coup, il regretta ses derniers mots. Il lui avait pas dit qu'il voulait juste rester avec elle pour la soirée, non ? Ah ben si u_u. Il espera qu'elle n'allait pas le prendre mal. Quoiqu'il y avait pire à dire. Il n'allait pas s'offusquer pour cela. Quentin descendit légèrement ses mains, à présent que les épaules de Blanche étaient réchauffées tandis qu'elle le regardait. Au bout de quelques minutes, il dut avouer qu'il faisait frais quand même, et lacha Blanche pour pousser les portes de la fenetre afin de rentrer dans la pièce. Il faisait nettement plus chaud. A présent qu'ils avaient pris l'air frais et pur, on sentait clairement l'odeur de vieux bouquins, de la poussière, mais cela avait quelque chose d'enchanteur. Quelque chose que l'on ne sent pas dans les bibliothèques de son monde, remplis de livres de toutes sortes, mais pas avec cette senteur là.

- Tu aimes lire ? dit-il tout en retournant au canapé qu'ils avaient quitté peu avant.

Il se tourna vers elle une fois assi à nouveau. Blanche revint à côté de lui tandis que des bruits de pas retentissaient encore, mais moins forts. La porte était fermée de toute façon. Bon, c'est sûr qu'ils n'allaient pas passé leur soirée dans cette bibliothèque...Si ? Tant mieux, parce qu'il ne venait pas aux bals pour danser en fait. Pas non plus forcément pour coucher avec des filles, il ne fallait pas exagerer. Mais vu qu'ici, ça n'avait pas l'air d'arriver souvent un évenement de ce genre, et qu'il allait passer du moment dans ce monde, il valait mieux trouver une occupation quand elle venait.

- On a du voir qu'une toute petite partie de ce château, il a l'air bien plus grand... On va se perdre à tous les coups si on continue u_u

Peut-être voulait-elle continuer de visiter, il n'en savait rien pour le moment. Quoique s'ils criaient, au cas où ils se perdraient bien entendu, ils auraient des chances d'être retrouvés. Mais se perdre dans un château était humiliant quand même, il y avait pire comme labyrinthe.

Quentin rejoignit Blanche et ouvrit la fenêtre. Un brusque courant d'air claqua la porte Blanche sursauta. Bon sang...heureusement qu'il avait pas de tempête sinon elle saurait crue dans une parodie de Dracula. Elle la pauvre jeune femme innocente et..Dracula..mouais. No comment. Dans ses pensées elle sentit les mains chaude de Quentin sur ses épaules,sa respiration aussi. Régulière et qui caressait le cou de la jeune femme. Elle fut très vite réchauffait. Et la température du corps de Quentin n'y était qu'en petite partie responsable.

"Ça va mieux là ? Ne te pose pas de questions, c'est normal que ma température soit plus élevée...truc de loup. "

-Tu doit étouffer alors dans ton costume.

Elle se souvenait très bien de sa rencontre avec Quentin. Premier rendez-vous,première nouvelle: "Je suis un loup-garou". Un choc qui restait dans la mémoire des personnes qui y croyiez. Blanche le croyait..étrange car, elle était du genre "Je crois ce que je vois" or, elle n'avait encore jamais vu Quentin sous sa forme de loup. Le jeune lycanthrope ouvrit la fenêtre et sortit sur le balcon. Blanche s'avança sans vraiment faire attention à l'insistance de Quentin. Blanche se pencha vers le balcon. Les couples arrivaient et on entendait la musique. B qui était très téméraire et très joueuse voulut monter sur les rambarde du balcon. Un gros risque si elle tombait. Regard flamboyant elle s'arrêta à temps. Inutile de faire peur Quentin en jouant avec la mort.

"Tu préfères rester ici, ou descendre ? Personnellement, ça m'est égal, tant que je suis avec toi. "

Elle rangea avec regret son petit jeux et regarda Quentin. Son regard était encore flamboyant mais, moins vif sachant qu'elle ne pouvait pas jouer une fois encore avec la Grande Faucheuse.Ou..la mort comme vous voulez.

-Tu va croire que je suis insociable..mais..je n'aime pas quand il a trop de monde autour de moi.

Ils rentrèrent dans la pièce à nouveaux. La poussière,l'odeur de vieux bouquins...des odeur très familière à Blanche qui auparavant passait une partie de sa vie dans la bibliothèque de New-York ou au Musée des Arts. Or, Blanche dut avouer que ce n'était pas vraiment la même odeur. Il y avait un truc en plus..et impossible de reconnaitre cette odeur. Un truc de ce monde encore quelque peu inconnue à Blanche.

"Tu aimes lire ?"

lui demanda Quentin en retournant sur le canapé. Elle le rejoignit et répondit:

- Oui...cela me permet d'échapper au monde qui m'entoure. & toi?

Des bruits de pas se fit entendre,heureusement la porte était fermé. Blanche se rapprocha de Quentin posant son coude sur le rebord du canapé afin qu'il maintienne sa tête. Un air blasée..pourtant, elle ne l'était pas du tout. Elle réfléchissait...

"On a du voir qu'une toute petite partie de ce château, il a l'air bien plus grand... On va se perdre à tous les coups si on continue."

Blanche reprit une position "normale" . Ah vrai dire elle ne souhaitait plus visiter le château de peur de tomber dans une pièce étrange. Comme...une salle de torture. A coup sûr là...elle s'évanouirait.

-Tu veux qu'on continue de visiter le château ?

-Tu doit étouffer alors dans ton costume.

Quentin acquieça. C'était pire qu'étouffer en fait. Mais il supporterait. Il avait l'habitude. Il fut content que Blanche comprenne ça au moins, d'autres filles n'auraient surement rien dit. Au moins il s'était trouvé une bonne amie. Qui venait de son monde, c'était deja ça. Il imagina le jour où ils reviendraient dans leur terre natale. Quentin serait dans la Push toujours, mais pas dans le même monde, tandis que Blanche serait...à New York. Surement à Manhattan, dans les quartiers riches. Le jeune homme aurait tant voulu déménager là-bas, rien que pour la voir, pour la première fois de sa vie. Non, pas pour la première fois, il avait déja revé d'aller à New York, mais disons qu'il ne se faisait pas d'espoir. Mais il ne pourrait pas, il le savait.

-Tu va croire que je suis insociable..mais..je n'aime pas quand il a trop de monde autour de moi.

- Moi aussi, ça m'énerve très facilement...

Voila une des raisons pour laquelle il ne pourrait pas. Les gens de là-bas l'énerveraient trop vite, et un loup garou dans Manhattan n'était pas la meilleure chose. Non, lui il était fait pour l'endroit où il habitait deja, c'est-à-dire les coins reculés, pas souvent riches, où la foret était abondante. Là où il y avait des vampires. Il n'y aurait surement pas de buveurs de sang dans cette ville si belle, si chic, si... Non. Il fallait qu'il arrête de penser à l'inimaginable. Quentin et Blanche re-rentrèrent donc dans la pièce, et la jeune femme répondit sans plus attendre à la question du lycan.

- Pas vraiment, je suis parfois trop...occupé pour lire. Mais parfois, quand j'ai le temps, je lis.

Par " Je suis parfois trop occupé ", Quentin ne voulait pas parler des filles bien sur. En partie seulement. Juste, il était souvent dans la foret, en loup, avec les autres de la meute. Maudits vampires...pourquoi existaient-ils ? Il lui avait gaché sa vie. Même si il appréciait, il faisait souvent exprès de ne pas penser aux mauvais cotés. Il n'avait que 18 ans, lui et les études... Mais il ne pourrait jamais avoir une vie normale comme pourrait avoir un français, un polonais, un chinois, un africain... Mauvaise comparaison en même temps, il n'avait pas l'intention de quitter les Etats Unis. Quentin alla s'assoir à nouveau sur le canapé tandis que Blanche le rejoignait. Elle lui répondit alors.

- C'est comme tu veux. Moi à la limite, je suis bien ici. Tu vas te congeler sur place en plus si on va plus loin, enfin je pense.

Au pire, il serait là pour jouer le role du radiateur, mais il valait mieux se taire. Si il faisait comme tout à l'heure, quand il avait réchauffé Blanche, mais en plus...proche, il n'allait pas résister et ferait surement une connerie qui gacherait toute la soirée. Il n'avait pas l'intention de draguer son amie, car justement, elle était son amie. Quoique...il ne s'était pas gené parfois. Mais passons.

- Je suis content de t'avoir invité toi, plutôt qu'une autre fille qui ne saurait pas dansé ou autre.

Bon, ça c'était son habitude avant, mais Quentin ne refaisait jamais deux fois les mêmes erreurs. Pas de la même manière en tout cas.

Blanche remarqua comme un petit air mélancolique,nostalgique sur le visage de Quentin. Quelque peu inquiète elle posa une mains rassurante sur l'épaule de Quentin et lui adressa un sourire rayonnant de bonheur.

"Moi aussi, ça m'énerve très facilement..."

Il semblait ailleurs,prit par des pensée inconnue à Blanche. Elle voulait le sortir de ses pensées. Avec sa petite mine il devait pensé a quelque chose de pas très joyeux,or, ils étaient là tout les deux,dans un bal avec de la musique (bien qu'on l'entendait pas très fort vu que la musique était en bas.) Pendant que Blanche cherchait une merveilleuse idée pour sortir le jeune lycanthrope de ses sombres pensés celui-ci répondit a sa question.

"Pas vraiment, je suis parfois trop...occupé pour lire. Mais parfois, quand j'ai le temps, je lis. "

Elle se demandait ce qu'il voulait dire par..."trop occuper". 18 ans, on n'est plus en cours normalement. Bon ok...Blanche était censé être dans la prestigieuse université de Yale. L'Ivy League qui n'accepter que les gens fortuné. Elle allait même intégrer la société secrète. Tout ça pour faire de prestigieuse études de Droit ou de Politique pour suivre les pas de son père et devenir pourquoi pas Gouverneur. Gouverneur de New-York. On était très très bien payé étant donné que c'était une grande ville et surtout qu'elle avait une forte économie. Bah...normal avec le quartier financier ou les gens de l'autre bout du monde mais, aussi avec la Wall Street plus grand marché boursier du Monde.

" C'est comme tu veux. Moi à la limite, je suis bien ici. Tu vas te congeler sur place en plus si on va plus loin, enfin je pense. "

lui répondit Quentin tendis qu'ils étaient assis tout deux sur le canapé.

-Alors...on reste là.

Si elle avait vraiment trop froid elle pourrait toujours se rapprocher de Quentin. Enfin pour sa température de loup. Évidemment...

" Je suis content de t'avoir invité toi, plutôt qu'une autre fille qui ne saurait pas dansé ou autre. "

Blanche le remercia comme lui avait enseigné sa professeur et comme ce le devait une fille qui connaissait "l'étiquette".

- Je suis contente d'être avec toi .. je connait peu de monde ici. Et puis...je voit autre chose que la boutique.

Un grand blanc...qui ne dura pas longtemps. Blanche se pencha vers Quentin et l'embrassa. Ok...elle était folle. L'air narnien? Cette soirée féerique qui prenait une tournure plus...chaude ? Ou tout simplement la température du corps de Quentin?! Un mélange de tout disons. Blanche se rapprocha de Quentin,elle qui ne c'était jamais donné à quiconque...il avait fallut d'une soirée magique et qu'elle quitte Narnia pour simplement embrasser un garçon encore quelque inconnu pour elle.

Blanche n'ayant pas l'air de ne pas approuver son avis sur le fait qu'ils seraient mieux ici, Quentin fut plutôt content. Il n'avait aucun envie de bouger en plus. Il était bien ici, avec ce calme où seules sa voix et celle de la jeune femme résonnaient. Au pire, il y avait toujours le balcon où ils pourraient sortir un peu, puis il pourrait réchauffer encore une fois Blanche...Se sortant cette idée de la tête - ce n'était pas le moment de jouer les Don juan...Quoique - Quentin lui dit alors qu'il était content d'être avec elle, même si ils étaient à un bal, et pas à une soirée entre amis par exemple, et qu'il préférait ne pas être avec une autre fille. A part le fait qu'il aurait peut-être laissé sa compagne durant quelques...moments pour aller avec une autre. On pourrait croire qu'un jour, il se retrouve seul, mais étonnement, il arrivait toujours à trouver une fille. Mais pas aux bals quand même. De toute façon, là, il était avec Blanche, et il n'avait pas du touuut l'intention de partir.

- Je suis contente d'être avec toi .. je connait peu de monde ici. Et puis...je voit autre chose que la boutique.

Quentin ne dit rien à la suite de ces paroles. Il n'y avait rien de spécial à dire. L'on entendait le résonnement de la musique en bas, elle n'avait guère changé. Toujours pour des slows. Mais elle avait peut-être été modifié pendant que lui et son amie étaient occupés à parler. Il n'avait guère fait attention. Ses pensées commençaient à être préoccuper par quelque chose de bizarre en lui. Comme si il allait... être malade. Il eut un souvenir revenant dans sa mémoire. Un soir ordinaire, où il se sentait brûlant, presque à mourir, et là... La toute première transformation en loup s'était faite.

Ce fut alors que Blanche l'embrassa. Il n'avait pas remarqué qu'une seconde plus tôt, elle avait bougé pour se pencher vers lui, tant il était dans ses pensées. Mais ce geste eut le don de le tirer de ses esprits. Mais ce qui se passa une demi seconde après lui fit l'impression d'être face à quelque chose d'inconnu. Non pas parce qu'il était en train de se faire embrasser par Blanche, mais parce qu'il y avait eu une chose qu'il redoutait. Brusquement, il repoussa doucement son amie, sentant une explosion en lui, bien que l'on ne pouvait pas le voir à l'extérieur. De nouvelles pensées et de nouvelles sensations firent leur entrée dans le corps de Quentin. Et tout cela était tourné entièrement vers Blanche.

- Non...

Non, ce n'était pas possible ! Si Quentin avait eu une voix faible à cet instant, il se sentait bizarre. Plus que bizarre même. Il comprit au moment où il se posa la question ce qui s'était passé. Mais c'était étrange pourtant, ça ne se passait pas comme ça. Il aurait eu ces nouveaux trucs beaucoup plus tôt, dès l'instant où il avait croisé Blanche, dès qu'il l'avait touché, dès qu'il aurait senti sa merveilleuse odeur...Ca y est, voila que ça commençait ! Il n'y avait aucun doute. Mais que pouvait-il faire ?

- Blanche je...

Rien que le fait de prononcer le prénom de la jeune femme lui fit une impression de ravissement complet. Pas seulement un ravissement pourtant. Il savait à présent qu'il ne pourrait se passer d'elle. Pourtant, Quentin ne s'était pas interrogé sur ses sentiments envers elle avant. Pourquoi ça n'avait pas éclaté plus tôt ? Peut-être parce qu'il passait son temps à séduire toutes sortes de filles qui le lui rendait bien, qu'il n'était pas du genre sentimental... Il préféra tout de même savoir si entre lui et Blanche à présent, ça serait une formidable amitié, comme deux frères et soeurs, voir plus, ou alors, un parfait amour, dans tous les sens du terme. Il n'avait pas le choix, aucune autre option n'était possible pour lui. Quentin se pencha alors à son tour vers Blanche et l'embrassa, il n'avait pas tout à fait vu qu'elle s'était rapprochée de lui. Il lui fut simple de la mettre contre lui. Il sentait alors tout en lui qui était...heureux. Vraiment. Pour la première fois de sa vie, il avait l'impression que tout ce qui s'était passé entre sa naissance et le moment présent n'existait plus, il ne restait que ces quelques secondes de magnifique vie.

Bientôt, Quentin sentit que Blanche devait respirer, ce qui eut le don de le faire rire. Il la lacha, tout en la gardant contre lui. Il sentait toutes les parties de son corps contre les siennes, elle se réchauffait à grande vitesse. Une formidable envie de passer la nuit à l'embrasser passa dans l'esprit de Quentin mais il réussit à la mettre de côté. Peut-être que ça arriverait... Il constata vite qu'il n'avait pas perdu son vrai état d'esprit. Tant mieux quand même. Mais il fallait expliquer à Blanche le problème. Il ne pourrait pas supporter d'être loin d'elle, il le savait. Pourtant, il avait envie de tout faire pour la rendre heureuse, même à aller chercher quelque chose qui n'existe pas. *Punaise, connerie d'impregnation...* Il n'allait pas dire à Blanche quelque chose du genre " Hum bah...je me suis impregné de toi, je ne peux pas être tenu loin de toi, c'est un truc de loup " La température élevée passait, mais ça...Quand même pas.

- Ecoute Blanche, j'ai un...problème.

Il préféra alors fermer les yeux, mais cela ne l'aida pas mieux. Il passa un bras autour de Blanche, pour toujours la sentir contre lui.

- J'espère que tu vas comprendre, c'est assez compliqué. Voilà, dans les légendes de ma tribu, il y a toutes sortes de choses. Déjà, ça disait que les Quilleutes descendaient des loups, ce qui est vrai, puisque j'en suis un. Après il y avait des trucs sur les vampires, vrais aussi. Pour en revenir aux loups, il y avait des passages sur l'impregnation. C'est un...procédé, non controlable, qui fait en sorte que le loup, dès qu'il a rencontré son ame soeur, ne peut pas se passer d'elle. C'est encore plus compliqué que ça en a l'air...

Quentin espéra alors que Blanche ferait la conclusion, comprenant elle-même. Si ça se trouvait, elle l'avait juste embrassé par...hasard. Sans vraiment le vouloir. Elle ne semblait pas du genre à coucher avec des mecs juste pour le plaisir, mais embrasser, c'est plus simple aussi.

"Je suis contente d'être avec toi .. je connait peu de monde ici. Et puis...je voit autre chose que la boutique." Toujours rien...décidément il y avait vraiment un problème. Blanche ne cessait de regardait Quentin. Il était silencieux...Blanche le détaillée. Son visage,ses yeux ravageur,son sourire qui en ferait fondre plus d'une. Son corps sculpté comme les Dieux Grecs. Il était l'incarnation du pêché le plus mortel pour une femme des hautes société de B. On s'approche pas des hommes comme lui. Pourquoi ? Parce qu'ils étaient LA Tentation....et le seule moyen de résister à la tentation...c'est d'y céder.
Blanche ne résista donc pas et céda à Quentin. C'était...une Bad Romance pour Blanche. Elle avait céder...elle la fille la plus populaire,glamour la Queen de NY céda au lycanthrope. Un remix de la Belle et la Bête ? Blanche sentit la température de son corps monté. Cette sensation encore inconnue pour elle. B ne c'était donné à personne. Ce qui fessait d'elle la fille la plus désiré de toute l'Upper East Side et là...elle céder,pire...elle aimait ça. Blanche voulut aller plus loin mais....

"Non..."

Blanche rouvrit les yeux stupéfaite. Quentin la repoussa doucement mais, ce fut comme un couteau dans le dos. Elle perdit son sourire,son visage reflétait sa tristesse. Elle ne comprenait pas...elle qui ce donné pour la première fois on la rejeté. Si la demoiselle n'avait pas sa fierté elle aurait fondu en larmes. Pleurer c'est pour les faibles....les Maden avait leurs fierté. Blanche était trop occupé a ce posé des questions pour remarqué l'étrange expression de Quentin.

" Blanche je..."

Elle posa son regard sur lui mais, resta silencieuse. Que pouvait-elle dire. Blanche devait surtout...ne pas fondre en larmes et partir. Elle aussi n'était pas sûr des sentiments qu'elle éprouvait pour Quentin. N'ayant jamais tombé amoureuse elle ne pouvait pas comprendre cette tristesse immense.Ce déchirement au cœur, comme si elle était malade. C'était vraiment trop injuste ! Pour une fois dans sa vie elle était amoureuse,un vrai coup de foudre. Puis...on la rejetait. Mais,une fois encore Quentin joua la carte de la surprise. Il l'embrassa. De son pleins grès..Blanche se retrouva donc contre Quentin. Elle aussi était heureuse. Partagé entres la crainte et la joie. La crainte qu'elle ne soit qu'une fille en plus pour lui et puis...elle se posait des questions pourquoi la repoussé pour l'embrassé après ? Il rompu le baiser et Blanche resta encore un peu stupéfaite. Ils étaient tellement coller l'un à l'autre que Blanche pouvait nettement sentir la musculature de Quentin contre elle.

"Écoute Blanche, j'ai un...problème. "

Elle le regarda inquiète. Il ne l'aimait pas? Il ne voulait pas d'elle ? Pourquoi ce baiser alors ?

"J'espère que tu vas comprendre, c'est assez compliqué. Voilà, dans les légendes de ma tribu, il y a toutes sortes de choses. Déjà, ça disait que les Quilleutes descendaient des loups, ce qui est vrai, puisque j'en suis un. Après il y avait des trucs sur les vampires, vrais aussi. Pour en revenir aux loups, il y avait des passages sur l'imprégnation. C'est un...procédé, non contrôlable, qui fait en sorte que le loup, dès qu'il a rencontré son âme sœur, ne peut pas se passer d'elle. C'est encore plus compliqué que ça en a l'air..."

Quentin attendait une réponse. Blanche n'était pas sur d'avoir bien saisie le problème...elle demanda tout de même d'une voix à peine perceptible:

-Tu...tu est imprégné à une autre fille ? Tu veux pas...de moi ?

Évidemment...elle n'était pas sûr que ce soit ça. Le véritable problème.

Quentin avait une telle envie d'embrasser à nouveau Blanche qu'il en perdait ses moyens. Elle faisait sur un effet...dévastateur. Et il aimait tellement ça ! Si au début, elle avait eu l'air triste et peinée, elle avait réagi différemment quand il l'avait embrassé. A présent, elle le regardait avec un air interrogateur, se demandant de quoi il voulait parler. Elle était inquiete jusqu'à la fin, mais au moment où il finit de parler, elle dit sa conclusion...qui ne fut pas la bonne. Il voulut tout faire alors pour la refaire sourire, il ne pouvait pas supporter de la voir comme ça. C'était efficace cette impregnation !

- Non Blanche, si je m'étais impregné d'une autre fille, je ne serais surement pas avec toi... C'est plus compliqué que cela.

Quentin mit ses bras autour d'elle, et détourna le regard un instant, tandis qu'elle continuait de le fixer. Ca la soulagerait sûrement de savoir que c'était elle, le sujet de son impregnation, et pourtant.... Il avait des doutes à ce moment. Comment pourrait-il survivre si un jour elle décidait de ne plus être avec toi ? Il ne préféra pas envisager.

- C'est de toi dont je me suis impregné...

Cette fois, il ne put résister, il ramena son regard vers Blanche et l'embrassa tendrement. Il ne voulait pas savoir à quoi elle pouvait penser, il voulait juste être avec elle. Quentin savait qu'il faudrait aussi lui expliquer tout. En pensant à cela, il se rapella soudainement de quelque chose. Le jour où il l'avait rencontré, il lui avait dit qu'il était un loup garou. Pourtant, logiquement, il ne pouvait pas. Peut-être était-ce le fait qu'il était dans un nouveau monde. Les ordres d'Alpha de Sam ne marchaient pas ici. Mais une autre explication monta dans l'esprit de Quentin. Normalement, il avait du s'impregner de Blanche dès qu'il l'avait rencontré, bien qu'il n'ait ressenti de spécial. A ce moment-là, on pouvait tout dire à l'objet de l'imprégnation. Voila pourquoi il n'avait eu aucun mal à tout dire.

- Et...A partir de maintenant, je ne pourrais jamais m'éloigner de toi très longtemps, il faut que tu sois près de moi, toujours...Je ne controle pas. Je sais que j'en souffrirais dans le cas contraire. Je ne t'obliges à rien Blanche, ajouta-t-il avec une voix plus suppliante à présent. Mais je t'aime, et tu ne sais pas quel effet ça me fait...Je t'aime, tu ne sais pas à quel point.

A ce moment-là, sans laisser le temps à la jeune femme de parler, il se pencha une nouvelle fois vers elle, bien qu'elle était deja très proche de lui, et l'embrassa encore plus intensément qu'avant. Avec plus de passion et de...sensualité. Jamais il n'avait embrassé une fille de cette manière, puisqu'à proprement parler, il n'avait guère eu de petite amie. Il effleura les épaules de Blanche, ses bras, puis les posa sur son dos en les laissant glisser jusqu'en bas, sur ses hanches. Toutefois, la chaleur qu'il sentait monter en lui le coupa, et il rompit à nouveau le baiser en étant tout de même haletant. Il retira la veste de son costume en lachant brièvement Blanche, puis remit ses mains où elles étaient.

- Es-tu prête à me donner ce dont j'ai besoin ?

Sa voix n'avait été qu'un murmure, mais c'était une question essentielle.

Blanche c'était bien trompé. Tout c'est trucs de loup...c'était compliqué. Pire que l'étiquette. Quentin semblait légèrement affolée ou non...plutôt prit par une passion ardente. Comme s'il était c'était fixé un but et qu'il était à la fin de ce but. On savait tous alors que les dernière minutes compte....les dernière minutes de la vie ou de la mort.

"Non Blanche, si je m'étais imprégné d'une autre fille, je ne serais surement pas avec toi... C'est plus compliqué que cela. "

Sur...c'était compliqué. Mais, maintenant, elle avait saisit le truc avant même que Quentin le lui dise lui-même. Il avait mis ses bras autour d'elle. Comme pour l'empêcher de partir ?? Blanche était de plus en plus nerveuse.

"C'est de toi dont je me suis imprégné..."

La passion,l'amour que lui témoigner Quentin était...comment dire..flippante? Ouais..B avait perdu le contrôle de la situation. Elle n'aimait pas cela, elle avait peur..peur de ce manque de contrôle. Non...elle était Blanche Maden,habitante de New-York. Prise par les doutes et ses pensées mélangée, Blanche ne pouvait que céder au caresses et baisers de Quentin qui lui était pourtant si délicieuse. Il l'embrassa tendrement..

" Et...A partir de maintenant, je ne pourrais jamais m'éloigner de toi très longtemps, il faut que tu sois près de moi, toujours...Je ne contrôle pas. Je sais que j'en souffrirais dans le cas contraire. Je ne t'obliges à rien Blanche."

Sa voix était si suppliante. En générale Blanche aimait qu'on la supplie,mais là c'était pas la même chose. La vie de Quentin dépendait d'elle,la balle était dans son camp. B était toujours aussi stupéfaite, cette imprégnation...c'était terrible.

"Mais je t'aime, et tu ne sais pas quel effet ça me fait...Je t'aime, tu ne sais pas à quel point."

Certes...on lui avait fait plusieurs déclarations toute aussi originales que les autres. Fleurs,chocolats,cartes et même message dans le ciel mais...aucunes d'elles n'avait était fait avec autant de passion,d'amour,de sensualité et d'érotisme soyons franc, que celle de Quentin. Le jeune lycanthrope ne laissa pas le temps à Blanche de s'exprimer. Toute manière elle ne savait pas quoi lui dire. C'était assez brutal et rapide.
Il l'embrassa avec passion et sensualité. Il glissait ses mains sur les épaules,les bras de Blanche. En fin de compte elle atterrirent vers ses hanches . Le jeune lycan rompit le baiser pour enlevé sa veste et regardait de nouveau B pour prendre la parole.

" Es-tu prête à me donner ce dont j'ai besoin ?"

Il attendait...Blanche haleté par angoisse et désir. Elle n'entendait plus que les battements de son cœur et celui-ci parlait. Que disait-il ? "C'est lui...c'est le bon,fonce" Non...s'apprêta a répondre Blanche ...quand.....l'horloge sonna. Minuit. La jeune femme sursauta et prise de panique (déjà qu'elle l'était un peut) se releva et dit:

-Minuit...je dois rentrer,j'ai promis.

Elle remis bien en place sa robe qui était légèrement froissé et jeta un dernier regard à Quentin. Allait-il s'en remettre ? Si elle partait tout de suite ? Seulement...elle guère le choix. B avais promis. Une promesse est une promesse, la jeune femme tenait toujours ses engagements. Elle défit son pendentif et le posa dans la main de Quentin avant de l'embrassée a nouveaux.

- Comme ça...tu m'auras toujours avec toi. Même quand je suis pas là. Merci....pour cette soirée. Ce fut la plus belle soirée de toute ma vie. On se reverra....je te le promet.

Elle l'embrassa une fois encore mais, avec plus de passion cette fois-ci. Fin de l'histoire...Blanche partit de la bibliothèque et disparut du château aussi vite qu'elle était resté en bas. La jeune femme fut contente qu'un cocher accepte de la ramené au village. Elle ne cessait de pensé à Quentin,ça lui fessait mal de devoir le laissait mais, elle n'avait pas eut le choix. En rentrant elle trouva son père qui lui fit un grand sourire,elle lui jeta un bref regard mélancolique et partit s'effondrait en larmes dans ses bras.
Il eut la gentillesse de ne pas posé de questions inutiles du genre "qu'est qui c'est passé ?" Il lui demanda simplement d'aller se couché ce qu'elle fit sans cessé protestations. Demain....elle irait au Push.

Minuit sonna. L'horloge de Lohéac venait de battre le premier coup de minuit. Quentin ne bougea pas, contrairement à Blanche. Elle sursauta mais ne répondit pas à sa question. C'est alors qu'il se rendit compte que sa question pouvait avoir un autre sens, de plus il venait de l'embrasser, de retirer sa veste... Oh non ! Il espéra qu'elle n'avait pas cru à cela. Lui voulait simplement savoir si elle pourrait rester avec lui pour toujours... Mais ce fut trop tard, il ne put s'expliquer.

-Minuit...je dois rentrer,j'ai promis.

- Blanche...

Non, il ne voulait pas qu'elle parte. Elle venait de se glisser hors des bras de Quentin en se levant. Avant qu'il ait pu dire autre chose, elle enleva son collier et lui donna. Lui ne voulait pas la quitter, il voulait garder la main de Blanche dans la sienne, continuer de la contempler pendant des heures... Mais d'où lui venait ce foutu romantisme ?! Ah oui, de l'impregnation. Elle se pencha pour l'embrasser brièvement, avant de dire :

- Comme ça...tu m'auras toujours avec toi. Même quand je suis pas là. Merci....pour cette soirée. Ce fut la plus belle soirée de toute ma vie. On se reverra....je te le promet.

Il eut droit à nouveau à un baiser, ensuite, il vit Blanche partir, ses cheveux voltigeant derrière elle. La porte ne se ferma pas, mais Quentin ne s'en soucia guère. Il descendit le regard sur sa main, où était le pendentif de Blanche. Il était pratiquemment sûr de ne pas dormir cette nuit...Peu importe, il avait l'habitude, comme quand par exemple, les buveurs de sang s'amusaient avec la meute. Il finit par se lever, quitta la bibliothèque à son tour, puis le château, et revint chez lui à pied, l'esprit et le coeur pleins de sensations toujours inconnues à lui.